"Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tou cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût d la mort et la passion de l'au-delà, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré..."
En philosophie, il y eu jadis une époque "Mort de Dieu". La nötre, ajoute Michel Onfray , serait plutôt celle de son retour. D'où l'urgence, selon lui, d'un athéïsme argumenté, construit, solide et militant.